Bien, bien J il est temps que je poursuive le thème de la société de consommation, en l’orientant comme prévu sur la société de consommation de soi, sur la valeur de plus en plus artificiel que devient l’homme vis-à-vis de l’homme :/

Beaucoup en souffrent, beaucoup s’en rendent compte, moi-même parfois ils m’arrive d’en être la victime, mais surtout, il m’est trop arrivé de subir ce mal dont d’autres ‘proches’ ont été ou sont encore victimes.

Ce mal m’a ramolli, m’a fait perdre de mon humanité, m’a rendu matérialiste..
Du moins, par mes moments de plus grandes faiblesses comme je peux en connaître depuis plusieurs mois. Ce n’est pas là phénomène irrémédiable, ni constant, mais bien présent, temporaire.. Temporaire.. Je remonte les marches, la reconnaissance, la lumière d’un bout du tunnel.. Il me faut la percevoir pour avancer.

Céline.. Oui.. Non en fait.. Mais oui.. j’ai eu une part de responsabilité.
Bref, passons, cas particulier, un parmi d’autres.

Ma recherche de travail… Ingénieur…certes…mais débutant…  1,2,3, … 4 ! 4 domaines de compétences !! Tant d’efforts pour se retrouver à patiner ! Mal adapté au marché, soit trop, soit pas assez…
Frustrant ? C’est clair !!! à se voir refuser des boulot d’ouvriers que j’acceptes pourtant volontiers à défaut de ne pourvoir faire ce que je veux, mais volontiers quand même.
Bref…
Revenons au sujet :

La société de consommation de soi.. Qu’implique elle ?
Elle part de la société de consommation, celle qui crée pour nous des besoins dont on n’éprouvait pas le besoin avant, celle qui crée pour nous des artifices construits à grands coups de pub pour nous conforter dans une certaine sorte de matérialisme, celle qui vend des produits standardisés à l'échelle mondiale pour cause de coûts de production et de propagation culturelle, celle qui maintient et gère la cohésion du corps social, par l'idéologie de la consommation,…

Les conséquences sur nous ?
On perd de vue bien des valeurs humaines essentielles, sans s’en rendre compte forcément.

    L’amour… la plus répandue…
Beaucoup s’en font leur pain.
la St valentin (ces marques si chics qui présentent les coups de coeur ‘in’)
les systèmes de rencontres virtuelles par profils a-s-v et Cie (slt, cmt va ?, tu fais quoi ds la vie ?, t’as quel age ?, t’habite où ?, t’as une petite amie ?,…)
le speed dating (voyons voir quels articles nous sont présentés… mmhh… celui là, je la note 5/2, celle là… pas très fortunée..mmphhh… mouais… Et puis l’autre ?! Waouh !! Terrible !! Elle a des fringues de chez Romani, et une montre Rollex, la classe, , punaise !! 19/20 !! …),
Ce que les marques présentent comme des marques de valeurs, qui marquent et différencient les classes sociales et en rendent esclaves les plus intoxiqués (le prix est d’un cadeau pour estimation de l’amour ?). Si l’on n’est pas habillé de grandes marques… ça joue svt bcp aux yeuix des ’fashion victims’, c malheureux :/ La culture de l’apparence… Elle y est bcp lié.  Très bonne tenue … dernier portable.. Waouuhh !! La classe !!   LA CLASSE, Yes ! English speaking please !!

On s’identifie à la pub, à la mode. Etre à la mode est bon signe, c’est être dans le coup !

Beaucoup de filles et de garçons ont de nombreux flirts étant jeunes, très nbreux pour certains… Beaucoup s’essaient aux couples et aux relations humaines, offrent leur intimité facilement, sans même vraiment aimer l’autre… juste pour ne pas être en célibat, ou pour le seul plaisir de l’instant, de l’apparence, tellement éphémère parfois, tellement artificiel.
Des couples qui se font et se défont à la moindre difficulté, engendrant souvent peine et frustration pour le plus humainement investi des 2.
On parle de remèdes à la solitude, des termes vulgaires que j’exècre du genre se vider les co… , un beau p’tit lot, etc.  Tant de personnes qui utilisent leur charme et les émotions qu’ils insufflent, les sentiments, pour manipuler, pour le plaisir d’attirer, donner un peu, et se permettre de détruire… Sensation d’importance ? de puissance ? Quelles en sont les conséquences ?  Ni l’homme, ni L’homme n’est à prendre comme un objet ! Humains ? On ne joue pas avec les sentiments !
Une relation d’amour sérieuse, ça peut être merveilleux, mais ce n’est forcément pas tous les jours rose, et l’amour est justement cette force, cette complicité qui peut se créer, et permettre d’aller au devant des problèmes pour que le couple perdure. A chaque problème résolu, une expérience gratifiante qui renforce le souple et le bien être. L’homme existe pour vivre en communauté (bon… c très grossier comme notion, mais gardez l’idée). Le but n’est pas de faire un ‘highscore’ en sortant avec le plus grand nombre ou les plus beaux/ belles filles du coin.
L’avis des gens est souvent bafoué, négligé, dupé. 

Bref…C’est un sujet qui mériterais vraiment du temps pour être structuré, je ne prendrai pas ce temps, pas aujourd’hui en tous cas.

Il a été question de l’amour et de l’apparence, maintenant, comme m’en parlais un ami,

Il y a aussi l’aspect social, celui des parasites sociaux, vampires, souvent même malgré eux,  des personnes qui ont perdu le sens des réalités humaines et qui n’existent que par les autres, qui pensent ce que pense le groupe, sans jamais apporter leurs propres idées et émotions...
Ces artistes qui ne peuvent s’empêcher de copier, reprendre à défaut d’être eux même, de ressentir, de percevoir par leurs propres moyens et de l’exprimer.
J’en suis parfois, une majorité d’entre nous ont déjà été dans ce cas par moment d’égarement je pense.

Beaucoup de frustrés par cet état de fait en viennent à se créer des images virtuelles ou imaginaires qu’ils jouent, auxquelles ils s’identifient, ne parvenant pas à être eux même.

Psychologiquement, ça peut être une bonne chose dans cette société, oui !
Mais cela doit rester occasionnel !

Les jeux vidéos, les jeux de rôles : oui ! C’est génial, ça nous permet de nous évader d’un monde parfois oppressant, pour revenir après plus sereins, et redevenir calme, et assumer notre moi à nouveau dans les périodes difficiles ou ont commence à s’y perdre.
Mais il faut bien en revenir attention !

Je n’en reviens pas pourrait t on dire d’un ton moqueur ;) C’est grave Doc ?

Non… rien de grave… Du moment où cela reste isolé et où l’entourage n’en souffre pas.


Et voilà… encore un article bien chaotique de ma pomme :o)
ça soulage un peu je dois dire…
c passager…
merci de m’avoir lu ;)

Je précise bien sur pour les esprits apeurés ou affolés ;op que ce genre de réflexions est à consommer avec modération, mais reste parfois nécessaire pour franchir une étape, dépasser un point de patinage.
Inutile de 'psychoter' à tout bout de champ pour reprendre un néologisme bien courant ;o)
Mais parfois, se poser ces questions, se rendre compte de ces aspects là, points de vue auquels on ne pense pas forcément, pris dans un environnement plus ou moins contraingnant, ou concentrés sur qques chose, peut nous permettre d'évoluer, d'affronter avec plus de souplesse des difficultés ou des troubles de la vie courante.
 

(à compléter)